Selon une étude, la possession d’un chat aurait un impact réel sur la schizophrénie

Selon une étude, la possession d’un chat aurait un impact réel sur la schizophrénie

Les personnes atteintes de schizophrénie ont beaucoup à faire, mais elles ont désormais encore plus de raisons de s’inquiéter. Une nouvelle étude menée par des chercheurs du Queensland a montré que la possession d’un chat double le risque de schizophrénie et de troubles psychotiques.

Les chats ont longtemps été associés au fait d’être mignons et câlins, mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est qu’ils pourraient aussi avoir un sombre secret. De nouvelles recherches suggèrent que posséder un chat pourrait potentiellement doubler le risque de développer des troubles liés à la schizophrénie.

Posséder un chat double le risque de schizophrénie

Réalisation de plusieurs études à ce sujet (Image via Unsplash/ Daria Shatova)
Réalisation de plusieurs études à ce sujet (Image via Unsplash/ Daria Shatova)

L’étude, réalisée par le psychiatre John McGrath et son équipe du Queensland Centre for Mental Health Research, a examiné 17 études publiées au cours des quatre dernières décennies dans plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni. Ils ont découvert une association significative entre la possession d’un chat et une probabilité accrue de développer des troubles liés à la schizophrénie.

Les individus exposés à nos mystérieux alliés félins étaient environ deux fois plus susceptibles de développer ces problèmes de santé mentale.

L’idée selon laquelle la possession d’un chat pourrait être liée au risque de schizophrénie est apparue pour la première fois dans une étude de 1995, qui soulignait l’exposition à un parasite appelé Toxoplasma gondii comme cause potentielle. T. gondii se transmet principalement par de la viande insuffisamment cuite ou de l’eau contaminée, mais peut également être contracté par des morsures de chat ou par contact avec des excréments de chat infectés.

Bien qu’environ 40 millions de personnes aux États-Unis puissent être infectées, la plupart sont asymptomatiques. Néanmoins, les chercheurs ont découvert que T. gondii peut infiltrer le système nerveux central et influencer les neurotransmetteurs. Cela conduit potentiellement à des changements de personnalité, à l’émergence de symptômes psychotiques et même à des troubles graves comme celui-ci.

Chats et santé mentale : les propriétaires de chats doivent-ils s’inquiéter ?

Incertain des troubles mentaux (Image via Unsplash/ Sander Sammy)
Incertain des troubles mentaux (Image via Unsplash/ Sander Sammy)

Bien que cette étude renforce le lien entre la possession d’un chat et les troubles liés à la schizophrénie, il est essentiel d’aborder les résultats avec prudence. Les chercheurs reconnaissent que la majorité des études étaient des études cas-témoins, qui ne permettent pas d’établir la cause et l’effet.

De plus, la qualité de certaines études était faible, ce qui pouvait influencer les résultats. Les résultats étaient incohérents d’une étude à l’autre, ce qui suggère que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre le laps de temps précis et les facteurs qui contribuent à l’équation exposition-chat-schizophrénie.

Dans leur conclusion, les chercheurs soulignent la nécessité de mener davantage d’études de haute qualité impliquant des échantillons plus larges et représentatifs. Ce sujet fascinant continue de intriguer les chercheurs, et il y a bien plus à découvrir sur la relation complexe entre les chats et la santé mentale.

Les propriétaires de chats doivent-ils s’alarmer ? Les résultats de l’étude soulèvent certainement des questions intrigantes sur l’impact potentiel de nos compagnons félins sur la santé mentale. Cependant, il est important de rappeler que posséder un chat ne garantit pas le développement de la schizophrénie. À mesure que des recherches supplémentaires seront menées, les détails de ce lien deviendront plus clairs, permettant ainsi des discussions plus éclairées sur le sujet.

Nous nous retrouvons donc avec plus de questions que de réponses. Mais une chose est claire, c’est que plusieurs facteurs entrent en jeu ici, et il sera important de tous les prendre en compte lors de l’élaboration de nos arguments en faveur de la possession d’un chat. Et pourtant, malgré ses limites, cette étude n’est que la dernière d’un nombre croissant de données suggérant qu’il pourrait y avoir un lien entre la possession d’un chat et la schizophrénie.

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