
Ayant grandi dans une famille aux ressources financières limitées, je me suis souvent retrouvée à minimiser mes désirs lors des anniversaires. Même si je souhaitais recevoir divers cadeaux, je faisais comme si je n’avais besoin de rien du tout. Les cadeaux de ma sœur aînée sont devenus la norme et je les acceptais sans me plaindre. Un jour, ma mère m’a fait remarquer avec désinvolture : « Tu es d’accord avec tout, donc il n’y a vraiment aucune raison de dépenser pour toi.» Ce commentaire a touché une corde sensible en moi et j’ai senti des larmes commencer à couler.
Quand j’ai exprimé ma détresse, ma mère l’a balayée en disant : « Je ne peux pas plaisanter ? Tu es trop sensible.» Mais n’est-ce pas là une raison valable de me blesser ? Est-ce que je réagis de manière excessive ou est-ce que je me sens simplement vulnérable ?
**Réactions des autres** : Suite à mon article, plusieurs réponses ont mis en lumière les expériences partagées par d’autres :
- Répondez avec humour : Un commentateur a suggéré une réponse intelligente : « Alors tu seras aussi une maman gratuite, n’est-ce pas ? » Cela met en évidence l’absurdité de négliger les besoins émotionnels d’un enfant.
- Reconnaissance émotionnelle : Une autre personne a fait remarquer qu’une mère empathique exprimerait des regrets face aux sacrifices de sa fille. Refuser de s’exprimer par des phrases comme « tu es d’accord avec tout » n’est pas seulement insensible, cela reflète un manque de compréhension de la manière dont l’amour familial devrait se manifester.
- Attentes versus réalité : Un constat brutal est apparu au cours de la discussion : les parents exigent souvent le même dévouement de la part des enfants qui ont reçu moins d’investissement. Cette disparité peut créer du ressentiment, car les enfants qui ont été élevés avec moins de ressources remarquent les incohérences dans la reconnaissance et l’appréciation de leurs parents.
- Préoccupations liées au gaslighting : Certains ont noté que les remarques de ma mère pourraient indiquer un gaslighting. Il semble qu’elle me considère comme un enfant de bas prix, une position pénible que j’ai le droit de ressentir. Mes émotions sont légitimes ; se sentir blessé dans cette situation n’équivaut pas à de l’immaturité.
- Expériences partagées : Beaucoup ont compris ma situation et se sont souvenus de leurs propres expériences de réprimandes pour le bien d’un parent en difficulté. Plutôt que de recevoir de la gratitude, ils ont eux aussi fait face à des commentaires dédaigneux tels que « Tu vas bien ».Cela soulève de profondes questions sur les sacrifices consentis et sur la valeur perçue de l’amour au sein de la famille.
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