Dès son lancement, le drama très attendu « When the Stars Gossip » a rapidement révélé que son budget de production considérable de 50 milliards de wons n’avait pas permis de créer un récit cohérent. Les téléspectateurs ont pu observer un scénario décousu qui reflétait son environnement unique en apesanteur, manquant de la direction nécessaire pour captiver le public. Malgré des préparatifs intensifs et une sortie échelonnée, la série s’est transformée en une série d’interludes romantiques chaotiques et absurdes lors de son deuxième épisode.
La série produite par tvN, qui sera diffusée pour la première fois le 4 janvier, suit Eve (jouée par Gong Hyo-jin ), la directrice d’une station spatiale en apesanteur, et Gong Ryong (joué par Lee Min-ho ), un visiteur inattendu venu de la Terre. Premier drama coréen à explorer le concept de l’apesanteur, il a suscité de grandes attentes chez les fans, notamment grâce à son casting d’élite.
Mais ces attentes se sont vite transformées en déceptions. Le récit était truffé de scènes intimes déroutantes mettant en scène Lee Min-ho aux côtés de Han Ji-eun et Gong Hyo-jin avec Kim Joo-hun. Plutôt que de favoriser une intrigue complexe et romantique, le public était soumis à des développements romantiques guindés qui semblaient presque juvéniles, à l’image de l’histoire de « Chunhyang et Mongryong ». Une scène en particulier, où des mouches à fruits se livraient à des rituels d’accouplement à bord de la station tandis qu’un Lee Min-ho étourdi exprimait son affection pour Gong Hyo-jin, semblait si absurde qu’elle aurait pu être intégrée à un sketch comique de « SNL Korea ». Une telle succession d’événements bizarres, culminant dans des représentations déformées de la reproduction, a laissé les spectateurs perplexes et frustrés.
Il est certes concevable qu’une station spatiale puisse mener des expériences sur la reproduction et la maternité, mais cela ne justifie pas que les spectateurs aient l’impression de faire partie de ces études troublantes. La fixation excessive de la série sur la démonstration de son environnement en apesanteur semble avoir éclipsé son devoir premier de proposer un contenu captivant. Les éléments essentiels qui définissent les grands drames, comme les récits structurés et la résonance émotionnelle, sont manifestement absents. Il devient évident que, quel que soit le budget extravagant ou le cadre céleste, c’est le contenu de l’histoire qui a finalement de l’importance pour le public.
Laisser un commentaire