Une affection de la main connue sous le nom de maladie de Viking, également appelée contracture de Dupuytren, se caractérise par l’épaississement et l’étanchéité du tissu conjonctif des doigts et de la paume.
Il s’agit d’un trouble chronique qui peut provoquer la croissance de nodules et de cordons dans les zones touchées, fléchissant les doigts et les empêchant de s’étendre complètement. Les chercheurs ont longtemps été déconcertés par la contracture de Dupuytren. Cela provoque des contractures, ce qui entrave la fonction de la main.
Les chercheurs ont trouvé une révélation surprenante qui relie ses origines à notre ascendance génétique. Des liens intrigants entre la maladie viking et nos ancêtres préhistoriques néandertaliens ont récemment été révélés, grâce à une étude menée à l’Institut suédois Karolinska.
Que sait-on de la maladie viking ?
Bien que l’origine précise de la maladie de Viking ne soit pas entièrement comprise, on pense que des facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle.
Il existe des preuves à l’appui de l’idée que certaines variantes génétiques transmises par des ancêtres néandertaliens peuvent augmenter le risque de contracter la maladie. L’âge, le sexe (les hommes sont plus fréquemment touchés), les antécédents familiaux et certains choix de mode de vie dont le tabagisme et la consommation d’alcool sont des facteurs de risque supplémentaires.
L’évolution de la maladie de Dupuytren prend généralement une longue période et la gravité peut varier d’une personne à l’autre. Bien que les contractures puissent limiter considérablement les mouvements de la main et entraver les activités quotidiennes dans certaines situations, dans d’autres, elles peuvent ne pas entraver de manière significative la capacité fonctionnelle.
Il n’existe aucun traitement connu pour la contracture de Dupuytren, mais il existe de nombreuses façons de contrôler les symptômes et d’améliorer la fonction de la main. Les traitements non chirurgicaux comprennent la thérapie physique, les exercices manuels et l’utilisation d’attelles peuvent en faire partie.
De quoi parle l’étude ?
Une ou les deux mains peuvent éprouver ce syndrome, ce qui entraîne le gel des doigts dans une position pliée en permanence. La raison pour laquelle elle est connue sous le nom de « maladie des Vikings » est qu’elle affecte principalement les hommes d’origine scandinave ou nord-européenne.
Les chercheurs ont comparé près de 8 000 personnes atteintes de la maladie de Dupuytren avec plus de 645 000 autres personnes en utilisant des données génétiques provenant de biobanques américaines, finlandaises et britanniques.
Soixante et un facteurs de risque génétiques pour la maladie de Viking ont été identifiés, dont trois – dont les deuxième et troisième facteurs de risque les plus importants – ont été hérités des Néandertaliens.
Il est essentiel de reconnaître que la maladie de Dupuytren est un trouble complexe influencé à la fois par des facteurs génétiques et environnementaux, même si l’héritage néandertalien fournit des informations perspicaces. Son développement est également influencé par des variables telles que l’âge, le sexe, les antécédents familiaux et les choix de mode de vie.
De nouvelles pistes de recherche sont ouvertes par l’association entre l’héritage néandertalien et la maladie viking. Dans un effort pour comprendre l’interaction complexe entre les gènes de Néandertal et les antécédents génétiques humains contemporains, les chercheurs examinent les voies génétiques précises derrière la maladie.
Cette étude pourrait nous aider à comprendre comment la maladie se développe et ouvrir la voie à de nouvelles options thérapeutiques.
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