Résumé
- Deux étrangers ont été arrêtés au Japon pour avoir mis en ligne des images de mangas avant leur sortie officielle.
- Cela violait les lois sur le droit d’auteur et ils ont été accusés d’utiliser leurs smartphones pour copier des images inédites.
- Des arrestations similaires ont eu lieu dans le passé, avec trois personnes arrêtées pour avoir partagé le manga One Piece en 2017.
Les spoilers divulgués partout sur Internet sont monnaie courante. Mais on sous-estime souvent la gravité de la situation. En fait, les conséquences pourraient être fatales.
Un incident similaire au Japon a suscité des inquiétudes quant à la crédibilité du marché des spoilers. En conséquence, il devient de plus en plus nécessaire d’enquêter sur les implications juridiques des fuites de mangas.
La police japonaise a arrêté deux ressortissants étrangers pour avoir prétendument publié en ligne des images de mangas du magazine Weekly Shonen Jump de Shueisha avant leur publication prévue.
Deux suspects font l’objet d’une enquête menée par le quartier général de la police de la préfecture de Kumamoto. L’un d’eux est un homme de 36 ans nommé Samir Musa, qui prétendait diriger la société Japan Deal World dans le quartier Kita de Tokyo.
Selon les autorités, les suspects auraient téléchargé sur Internet des images d’une série de mangas populaires du magazine de Shueisha « Weekly Shonen Jump » sans autorisation, quelques jours avant sa sortie officielle.
Les deux hommes ont été accusés d’avoir enfreint les lois sur le droit d’auteur en utilisant un smartphone pour copier une image de manga qui n’était pas encore officiellement publiée.
Ce type de comportement est connu sous le nom de « découverte précoce » et il semble que le duo ait acquis le magazine dans un magasin de Tokyo avant sa date de sortie. Le manga est sorti cinq jours plus tard que la date à laquelle les deux hommes l’ont obtenu. La police mène une enquête approfondie sur l’opération, estimant que d’autres personnes pourraient être impliquées.
Dans le passé, la police japonaise a arrêté trois personnes accusées d’avoir mis en ligne le manga One Piece d’Eiichiro Oda du Weekly Shonen Jump en 2017.
Shueisha, l’éditeur du manga, espère que l’explication de la police sur le processus de « découverte précoce » permettra d’éviter de futurs dommages. Ils prendront des mesures pour protéger leurs œuvres et permettre aux lecteurs de profiter des mangas en toute légalité.
Il est important de se rappeler que les spoilers ne doivent pas être publiés illégalement, aussi excitants soient-ils. Nous espérons que de tels cas ne se reproduiront plus à l’avenir.
Source : NKH
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