La déclaration de la loi martiale en Corée du Sud et ses ramifications culturelles
Le 3 décembre au soir, le président Yoon Suk-yeol a décrété la loi martiale, une mesure sans précédent qui a plongé la Corée du Sud dans la tourmente. Cette déclaration marque le premier régime militaire dans le pays depuis 45 ans, la précédente occurrence remontant à octobre 1979, à la suite de l’assassinat du président Park Chung-hee par le directeur de la KCIA, Kim Jae-gyu. Bien que l’Assemblée nationale ait annulé cet ordre en seulement six heures le 4 décembre, ces événements ont ravivé les souvenirs de bouleversements historiques, provoquant une onde de choc dans tout le pays.
Impact sur l’industrie du divertissement
La situation de loi martiale a eu des répercussions notables sur le secteur du divertissement en Corée du Sud. De nombreuses personnalités publiques, telles que Lee Sang-min, Kim Chang-ryeol de DJ DOC, l’acteur Kim Ji-woo, le présentateur Kim Na-young, la présentatrice de MBC Im Hyun-joo, le cinéaste Yang Woo-seok, l’écrivain et présentateur Heo Ji-woong et le comédien Park Myung-soo ont ouvertement partagé leurs réflexions sur cet incident historique, attirant ainsi l’attention du public.
Les remarques politiques de Gong Yoo réapparaissent
Au milieu des discussions en cours, l’acteur Gong Yoo a fait l’objet d’un examen minutieux à cause de ses commentaires politiques passés, en particulier ses déclarations lors d’une interview au magazine Vogue en juillet 2005. Ses remarques ont déclenché des débats sur diverses plateformes en ligne.
Lors de l’interview, lorsqu’on lui a posé la question « Qui considérez-vous comme l’homme le plus admirable ? », Gong Yoo a répondu : « Mon père, Michael Jordan et Park Chung-hee. »
Comprendre l’héritage de Park Chung-hee
Park Chung-hee, qui a été du 5e au 9e président de la Corée du Sud, est l’une des personnalités les plus importantes et les plus controversées de l’histoire moderne du pays. Beaucoup le considèrent comme un symbole de la collaboration avec le Japon et de l’autocratie militaire pendant l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de la Corée du Sud. Son leadership est souvent caractérisé par des pratiques autoritaires, une corruption endémique et de graves violations des droits de l’homme, éclipsant l’évolution démocratique du pays.
Réflexions modernes et sentiment public
La récente déclaration de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol a été largement critiquée pour son manque apparent de justification, suscitant des comparaisons avec l’ère autocratique de Park Chung-hee. Cette situation a suscité un intérêt accru pour l’admiration historique de Gong Yoo pour le défunt président. Les fans remettent désormais en question son point de vue sur Park et expriment le désir de comprendre si ses perspectives ont changé au fil des ans, certains réclamant une explication publique.
Prochain entretien promotionnel
Le 5 décembre, Gong Yoo participera à une interview promotionnelle pour la prochaine série originale Netflix « The Trunk ». Les téléspectateurs attendent avec impatience de voir s’il répondra à la controverse croissante entourant ses déclarations passées.
Source : Daum
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