Le streamer Ramsey Khalid Ismael, plus connu sous le nom de Johnny Somali, a plaidé non coupable des accusations de diffusion de deepfakes. Sa dernière comparution devant le tribunal marque la deuxième fois qu’il est confronté à une enquête judiciaire en lien avec son comportement lors d’un voyage controversé en Corée du Sud.

En 2024, Somali a suscité une vive controverse en Corée du Sud, reflétant les incidents survenus au Japon et en Israël. Lors de ses streams, il a filmé des incidents perturbateurs, notamment un geste irrespectueux devant la Statue de la Paix, un monument commémorant les victimes de l’esclavage sexuel pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que des frasques irrespectueuses envers la culture coréenne.

Son comportement perturbateur a conduit à son arrestation. Lors de sa première comparution devant le tribunal, Ismael s’est présenté en retard et, semble-t-il, sous l’influence de l’alcool. Il a finalement plaidé coupable d’entrave à l’activité commerciale suite à un incident chaotique dans un 7-Eleven, ainsi que de deux infractions mineures liées à son comportement concernant un poisson mort dans le métro.

Les défis judiciaires de Johnny Somali

Le 16 mai, Somali a comparu une deuxième fois devant le tribunal. Il a été inculpé de chefs d’accusation supplémentaires, notamment d’entrave à l’activité économique et d’allégations concernant la diffusion de deepfakes, un délit passible de lourdes sanctions.

Selon certaines informations, malgré les avertissements du juge concernant son retard, Somali était une fois de plus en retard, ce qui a poussé son avocat à le rechercher au tribunal avant le début de l’audience. Selon les commentaires juridiques du YouTubeur Legal Mindset, Somali est accusé de deux chefs d’accusation liés à la diffusion de deepfakes, qu’il a réfutés en plaidant non coupable. Cependant, son avocat a eu du mal à présenter des preuves étayant ses affirmations d’innocence.

Johnny Somali dans une salle d'audience
Johnny Somali/Pixabay

Chaque chef d’accusation de Deepfake est passible d’une peine maximale potentielle de 10, 5 ans, ce qui donne lieu à une peine cumulative pouvant aller jusqu’à 36 ans si toutes les accusations sont confirmées.

La prochaine comparution de Somali est fixée au 13 août 2025, avec une journée complète de témoignages prévue. De plus, d’autres accusations pèsent sur lui, notamment des menaces de propagation du VIH, la diffusion de propagande nord-coréenne et la violation des lois antiterroristes, ce qui indique que cette saga judiciaire est loin d’être terminée.

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