Au milieu d’une surveillance juridique croissante et d’une enquête policière, l’ancien président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été aperçu se promenant tranquillement dans une galerie marchande de Séoul le 12 juin. Cette sortie coïncidait avec sa réponse prévue à une deuxième convocation de la police concernant de graves allégations contre lui.

Vers 11h20, Yoon a fait son apparition au complexe Acrovista, dans le quartier de Seocho, accompagné d’agents de sécurité et vêtu d’une tenue décontractée. Il a été aperçu sortant d’une galerie avant de se diriger vers le rayon santé et beauté du centre commercial, où il a attiré l’attention des passants.

Allégations légales contre Yoon Suk-yeol
Yoon fait actuellement face à deux accusations judiciaires importantes. La première concerne l’entrave à l’exercice de fonctions officielles, et plus précisément l’accusation selon laquelle il aurait ordonné au Service de sécurité présidentielle (PSS) d’intervenir pour empêcher son arrestation.
La deuxième accusation concerne un abus de pouvoir en vertu de la loi sur la sécurité présidentielle. Il aurait demandé au PSS d’effacer les enregistrements de communications sensibles entre responsables militaires concernant les discussions sur la loi martiale qui ont eu lieu le 7 décembre 2024.

Ignorer l’invocation
Convoqué initialement le 5 juin, Yoon a choisi de ne pas se présenter à l’enquête. Une seconde convocation a ensuite été émise pour le 12 juin, qu’il a également ignorée. Son avocat, Yoon Gap-geun, a déposé une déclaration écrite le 11 juin indiquant que l’ancien président ne se conformerait pas à la demande de comparution en personne de la police.
Sentiment du public et actions futures
Alors que la situation évolue, le mécontentement de l’opinion publique s’intensifie face à la présence visible de Yoon, dans un contexte de graves contestations judiciaires. Les observateurs attendent avec impatience les annonces des autorités concernant d’éventuelles mesures supplémentaires, notamment la possibilité de mesures coercitives à l’encontre de l’ancien président.
Laisser un commentaire