Le 20 décembre, des sources au sein du secteur ont révélé qu’un individu, identifié comme A, avait officiellement soumis une « Demande d’expulsion du résident illégal Phạm Ngọc Hân (le vrai nom de Hanni) » au système de signalement des infractions en matière d’immigration géré par le Bureau de l’immigration et de la politique étrangère du ministère de la Justice.
Danielle, l’une des membres du groupe de Hanni, possède la double nationalité coréenne et australienne, tandis qu’Hanni elle-même possède la double nationalité australienne et vietnamienne. Par conséquent, elle est légalement considérée comme une étrangère en Corée et doit renouveler son visa chaque année.
Cette situation a donné lieu à un dilemme complexe. Hanni a affirmé que son contrat avec l’agence de divertissement ADOR était arrivé à terme ; pourtant, elle reste en Corée avec un visa initialement délivré par l’intermédiaire d’ADOR. Cette circonstance suggère qu’elle reconnaît peut-être par inadvertance la validité continue de son accord exclusif avec ADOR.
Si sa demande de résiliation de contrat est validée, cela impliquerait que son contrat a officiellement pris fin le 29 août. Ce scénario la laisserait sans agence et invaliderait son visa délivré par ADOR. Selon la réglementation sur l’immigration, elle aurait dû rendre sa carte d’enregistrement et quitter la Corée avant le 13 septembre, soit 15 jours après la résiliation présumée de son contrat. Par conséquent, sur la base de ses propres déclarations, elle pourrait actuellement être classée comme résidente illégale.
La loi sur l’immigration permet à un ressortissant étranger de changer de lieu de travail avec son visa actuel, mais un tel changement nécessite le consentement de l’ancienne agence. Étant donné la position ferme de l’ADOR selon laquelle le contrat exclusif avec NewJeans est toujours en vigueur, obtenir un tel consentement semble improbable.
Actuellement, les artistes étrangers en Corée doivent travailler sous l’égide d’une agence et obtenir un visa E-6 (divertissement) grâce au parrainage de l’agence. Les documents nécessaires pour obtenir ce visa comprennent un contrat exclusif avec une agence de divertissement enregistrée, le certificat d’enregistrement de l’agence, une lettre de garantie du représentant de l’agence et une recommandation d’emploi du ministre coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme.
Le visa E-6 lie les activités professionnelles de l’artiste à l’agence de parrainage. Par conséquent, l’utilisation d’un visa obtenu via ADOR pour un travail individuel ou une collaboration avec une autre agence serait contraire aux réglementations légales.
Malgré ces difficultés, Hanni a la possibilité de poursuivre ses activités en Corée. Si elle obtient rapidement un nouveau visa E-6, elle peut potentiellement relancer sa carrière dans le pays. Cependant, ce processus implique de rassembler les documents nécessaires, notamment la recommandation d’emploi du ministre de la Culture, et pourrait prendre environ 2 à 3 mois. Pendant cette période intérimaire, elle ne pourrait participer à aucune activité de divertissement, ce qui pourrait entraver les efforts du groupe NewJeans, comme le suggèrent les déclarations des membres.
Les spéculations suggèrent que les rumeurs concernant les familles des cinq membres formant une nouvelle agence sont enracinées dans le besoin urgent d’établir une nouvelle affiliation qui puisse relever ces défis réglementaires plus efficacement.
Des sources internes ont révélé que le visa de Hanni, délivré par l’intermédiaire de l’ADOR, devrait expirer au début de l’année prochaine. En réponse, l’ADOR a déclaré : « Étant donné que le contrat d’exclusivité avec NewJeans reste valable, nous préparons activement la documentation nécessaire au renouvellement du visa conformément aux procédures standard. »
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