Le 20 décembre, une demande officielle d’expulsion de Hanni, membre de NewJeans, a été déposée auprès de la Division de la politique d’immigration du ministère de la Justice. Elle est accusée de vivre en Corée du Sud sans statut juridique.
Dans un contexte similaire, le 28 novembre, NewJeans a annoncé sa séparation de l’agence ADOR suite à la fin de leurs contrats d’exclusivité. Alors que sa collègue Danielle, qui possède la double nationalité coréenne et australienne, ne fait face à aucun problème juridique, la double nationalité australienne et vietnamienne de Hanni implique des exigences de renouvellement de visa annuelles.
Si les allégations de NewJeans concernant la résiliation de leur contrat sont validées, le visa d’Hanni, qui a été délivré par l’ADOR, pourrait ne plus être valable. La réglementation sur l’immigration stipule qu’elle aurait dû rendre sa carte d’étranger et quitter la Corée du Sud avant le 13 décembre, soit exactement 15 jours après la notification de résiliation. On spécule qu’ADOR pourrait ne pas consentir au transfert de son visa, une exigence pour les titulaires d’un visa E-6 lorsqu’ils changent d’employeur.
Hanni est-elle réellement une résidente sans papiers ?
En bref, non. Lorsque les travailleurs étrangers démissionnent de leur emploi, ils doivent généralement quitter le pays dans les 15 jours, à moins qu’ils ne reçoivent une nouvelle offre d’emploi. Cependant, ils sont autorisés à rester en Corée du Sud jusqu’à 30 jours pour demander un changement de statut de visa. Étant donné que la résiliation du contrat d’Hanni a eu lieu il y a moins d’un mois, elle ne peut pas être classée comme résidente sans papiers à l’heure actuelle.
Y a-t-il une chance qu’Hanni devienne sans papiers d’ici le 29 décembre ?
Cette situation est improbable. Des rapports récents indiquent qu’ADOR prend des mesures pour prolonger le visa d’Hanni, qui devrait expirer début 2024. De plus, comme ADOR a engagé une action en justice pour affirmer la validité de leurs contrats d’exclusivité, il est prévu que son visa reste en vigueur jusqu’à ce qu’une décision juridique définitive soit rendue.
Quels défis futurs attendent Hanni dans sa carrière ?
Malgré les assurances actuelles, la capacité d’Hanni à progresser dans sa carrière de divertissement dépend fortement de la coopération d’ADOR.
Si elle décide de quitter la Corée du Sud et de présenter une nouvelle demande de visa E-6, la procédure nécessitera de nombreux documents, notamment une copie d’un nouveau contrat d’agence exclusive, une lettre de garantie de la nouvelle agence et une recommandation du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme. L’ensemble du processus dure généralement 2 à 3 mois, et la soumission de documents provenant d’une agence différente, par opposition à ADOR, pourrait entraîner des complications juridiques.
À l’heure actuelle, le soutien continu de l’ADOR est essentiel pour Hanni afin de maintenir son statut de résident légal et de poursuivre sa carrière sans interruption.
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