Le bureau de l’emploi de Séoul résout la plainte contre Hanni, membre de NewJeans
Le 20 novembre, le Bureau de l’emploi et du travail de Séoul-Ouest a conclu son enquête sur une plainte pour harcèlement au travail déposée contre Hanni, membre du groupe de K-pop populaire NewJeans. Le bureau a déterminé qu’en vertu de la loi sur les normes du travail, Hanni ne remplissait pas les conditions requises pour être un employé de HYBE, ce qui a conduit à la clôture administrative de l’affaire.
Les origines de la plainte
La plainte a été déposée après qu’Hanni a raconté une expérience lors d’une diffusion en direct sur YouTube en septembre. Alors qu’elle attendait dans un couloir du siège social de HYBE, elle a salué une célébrité et un manager, mais a entendu ce dernier dire aux autres de « l’ignorer ». Un fan inquiet, qui a été témoin de cet incident, a déposé une plainte, alléguant que les membres de NewJeans étaient ostracisés au sein de l’entreprise.
Le témoignage larmoyant d’Hanni
En octobre, Hanni a témoigné devant l’Assemblée nationale, où elle a raconté avec émotion ce qu’elle avait vécu, affirmant que HYBE avait délibérément porté atteinte au groupe NewJeans. Elle a exprimé sa frustration face au mépris apparent dont font preuve les hauts fonctionnaires à son égard et à celui de ses collègues.
Informations et conclusions juridiques
Après avoir examiné les accords contractuels entre Hanni et HYBE, le ministère a conclu que la nature de leur relation ne répondait pas aux critères juridiques d’une dynamique employeur-employé. L’accord a été qualifié de partenariat plutôt que de cadre de travail subordonné typique. Les facteurs clés influençant cette conclusion comprenaient l’absence d’horaires de travail fixes, le partage des coûts des activités artistiques et la classification des revenus comme revenus d’entreprise plutôt que comme revenus du travail.
Le ministère a fait référence à une décision cruciale de la Cour suprême de 2019, qui a établi que les contrats d’exclusivité pour les artistes devaient être reconnus comme des accords civils plutôt que comme des contrats de travail classiques en vertu du droit du travail. Par conséquent, diverses dispositions de la Loi sur les normes du travail, telles que celles concernant le harcèlement au travail, ne s’appliquent pas aux artistes engagés dans le cadre de tels contrats.
Conséquences plus larges pour les droits des artistes
Cette décision a suscité de nouvelles discussions autour des droits des artistes en matière de travail, soulignant les vulnérabilités auxquelles ils sont confrontés dans une zone grise juridique concernant la protection du lieu de travail. Le témoignage de Hanni à l’Assemblée a particulièrement mis en lumière ces préoccupations, favorisant un accord bipartisan sur le besoin urgent de réformes systémiques visant à combler ces lacunes dans la protection juridique des artistes.
Alors que les discussions sur la protection des droits des artistes se poursuivent, il est clair que l’industrie doit s’attaquer à ces questions urgentes pour préserver le bien-être de ses talents.
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