Samsung voudrait que certaines de ses équipes travaillent 64 heures par semaine

Selon un rapport, Samsung Display, la filiale chargée de fabriquer les écrans de l’entreprise, aurait envisagé de mettre en place une semaine de travail de 64 heures pour certaines équipes.

Malgré une concurrence croissante dans son activité OLED, Samsung a annoncé son intention d’introduire une semaine de travail de 64 heures, comme le rapporte DigiTimes. Cette mesure vise à augmenter la productivité dans des services tels que l’informatique, le développement de l’intelligence artificielle et les microprojets en allongeant les heures de travail.

Le géant de la technologie a adressé une demande spéciale au ministère coréen de l’Emploi et du Travail pour augmenter la durée maximale du travail à 64 heures par semaine. Conformément à la législation du travail coréenne, la limite actuelle des heures de travail est fixée à 52 heures par semaine, ce qui comprend 40 heures normales et la possibilité de 12 heures supplémentaires supplémentaires.

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Selon un article du quotidien coréen JoongAng Daily paru le 8 juin, Samsung a récemment instauré une semaine de travail de 64 heures pour ses équipes de recherche et développement (R&D) de semi-conducteurs et de smartphones. Cette décision a été prise alors que l’entreprise était confrontée à des difficultés financières et a dû entrer en mode urgence pour faire face à la baisse de ses bénéfices.

En avril dernier, Samsung a ordonné à ses cadres de travailler six jours par semaine. Selon le Korea Economic Daily , l’entreprise a mis en place ce programme d’heures supplémentaires afin de créer un sentiment d’urgence parmi les employés et d’augmenter ses profits.

Malgré la reprise du marché des puces électroniques, Samsung a connu en 2023 sa pire année financière depuis plus de dix ans, comme le rapporte le Wall Street Journal. Selon le rapport, le bénéfice net de l’entreprise au quatrième trimestre a chuté de 73 %. Le secteur des semi-conducteurs, qui représente 80 % des bénéfices de Samsung, a également subi une perte d’environ 15 000 milliards de wons coréens (11 milliards de dollars américains) l’année précédente.