Selon un rapport, TikTok Lite n’offre pas le même niveau de protection que l’application TikTok classique. Cela inclut des fonctionnalités importantes telles que des avertissements de contenu pour les vidéos explicites, générées par l’IA et la désinformation, ainsi que pour les actes dangereux. Ce manque de protection peut entraîner des conséquences dangereuses.
TikTok Lite a pour objectif de répondre aux besoins des marchés émergents dans des continents tels que l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Afrique. Il est conçu comme une version plus petite et moins gourmande en ressources de l’application populaire TikTok.
Selon un rapport de Mozilla, l’application présente de nombreuses incohérences qui pourraient potentiellement constituer une menace pour les élections et la santé publique.
Selon Mozilla, l’application compte plus d’un milliard d’utilisateurs et n’inclut pas d’avertissements concernant des contenus potentiellement dangereux, tels que des vidéos de farces dangereuses.
L’application TikTok standard associe une étiquette « actes dangereux » à ce type de contenu, en avertissant les spectateurs avec une clause de non-responsabilité qui stipule : « Les actions décrites dans cette vidéo sont effectuées par des professionnels ou sous la supervision d’un professionnel. N’essayez pas de les reproduire. »
Le rapport a également révélé que TikTok Lite n’inclut pas d’étiquettes pour le contenu explicite, la désinformation liée à la santé et aux élections, ni pour le contenu généré par l’IA. En revanche, tous ces types de contenu sont correctement étiquetés sur l’application TikTok standard.
« Le rapport souligne que nos conclusions sont inquiétantes et mettent en lumière le problème persistant des doubles standards. Les plateformes technologiques ont tendance à négliger les utilisateurs dans les régions situées en dehors des États-Unis et de l’UE, où le potentiel de réglementation et d’application est moindre. »
La comparaison entre TikTok Lite et l’application principale TikTok dans le rapport de Mozilla a été réalisée grâce à une analyse approfondie. Les auteurs ont examiné plus de 120 vidéos et utilisé des captures d’écran pour enregistrer les variations entre les deux applications.
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