L’ONU prédit un possible effondrement de l’industrie de l’anime en raison de problèmes non résolus

L’ONU prédit un possible effondrement de l’industrie de l’anime en raison de problèmes non résolus

Selon un récent rapport des Nations Unies, l’industrie de l’animation pourrait être confrontée à des défis considérables si les mauvaises conditions de travail dans les studios persistent.

Il est décourageant de constater que de nombreux films et séries d’animation acclamés sont réalisés dans des environnements qui sont loin d’être idéaux pour les animateurs. Au Japon, les longues heures de travail associées aux bas salaires exercent une pression énorme sur les professionnels de l’animation, créant une situation de plus en plus instable dans le secteur.

Un rapport de l’ONU publié en mai 2024 met en évidence plusieurs problèmes critiques qui affligent l’industrie de l’animation au Japon. Si ces défis identifiés ne sont pas résolus rapidement, le rapport met en garde contre un « effondrement potentiel » dans les années à venir.

Les résultats indiquent que 30 % des professionnels de l’animation subissent des « horaires de travail excessivement longs » et sont confrontés à des conditions de travail « injustes », en grande partie en raison de leur statut de freelance ou de contractuel. Cette situation signifie que les entreprises peuvent échapper aux critères d’embauche complets qui s’appliqueraient autrement aux employés à temps plein.

Les salaires de départ tournent autour de 10 000 dollars, soit environ 1,5 million de yens – un chiffre extrêmement bas qui empêche de nombreux artistes de se consacrer uniquement à leur carrière d’animateur, ce qui les incite à chercher des emplois supplémentaires pour obtenir un soutien financier. De plus, les accords relatifs à la propriété intellectuelle des talents émergents « protègent insuffisamment » leurs droits, ce qui favorise de nouvelles inégalités et une culture négative du travail.

Parallèlement, le rapport de l’ONU souligne une « pénurie importante de main-d’œuvre », soulignant la nécessité de résoudre ces problèmes systémiques immédiatement, sous peine de conséquences désastreuses. Cette préoccupation coïncide avec les conclusions de la NAACP, qui révèle qu’un nombre considérable de professionnels de l’animation ont subi ou observé du harcèlement et des abus dans leur environnement de travail.

Cette information ne surprendra peut-être pas les fans fidèles, car la qualité globale des productions a sensiblement baissé au cours de l’année écoulée. Plus tôt ce mois-ci, Uzumaki a été critiqué pour la qualité inégale des épisodes, tandis que la saison 2 de Blue Lock a fait l’objet de critiques similaires.

Les équipes de production sont de plus en plus surchargées et ont recours à des raccourcis, ce qui laisse entrevoir des perspectives inquiétantes pour l’avenir du média. Il est urgent d’agir pour préserver l’intégrité de l’anime.

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