Le voyage de la famille Kurc se poursuit dans l’épisode « Sibérie » de la série « Nous étions les chanceux », alors qu’ils affrontent les défis de la survie pendant la guerre en cours. Halina, Genec et Addy rencontrent chacun leurs propres obstacles dans diverses parties du monde, mais ils croient tous qu’ils seront un jour réunis. Le terme « Sibérie » fait spécifiquement référence à l’endroit où Genec et son épouse Harta ont été conquis par les Soviétiques.
1. Que se passe-t-il à la fin de l’épisode 3 ?
L’épisode met en lumière les réalités brutales auxquelles de nombreuses familles ont été confrontées pendant la guerre. Genec et Harta sont soumis à une extrême cruauté pendant leur détention.
Tandis qu’Halina se met en danger pour découvrir des détails sur sa famille, Addy s’efforce de fuir la tourmente et de trouver refuge dans un autre pays. Malgré l’épisode 3 mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la famille, il reste une lueur d’optimisme quant à l’amélioration de leur situation.
2. L’emprisonnement de Herta et Gennec en Sibérie : survivre aux vrais goulags
Suite à l’invasion de la Pologne, les Soviétiques arrêtèrent Herta et Genec.
Le voyage de Herta et Genec en Sibérie reflète les épreuves déchirantes auxquelles ont été confrontés de nombreux prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces voyages vers les camps de travail pouvaient durer jusqu’à trois semaines et les trains étaient constamment surpeuplés, ne laissant aux passagers d’autre choix que de rester debout.
Malgré ses conditions difficiles et sombres, cela a rappelé brutalement les immenses souffrances endurées par d’innombrables personnes au cours de cette période sombre de l’histoire.
Les événements de l’épisode précédent conduisent à l’arrestation de Genec par des soldats du NKVD. Il est accusé d’avoir caché sa nationalité polonaise et sa foi juive dans le contrat de location de son appartement.
Au lieu de laisser son mari partir seul, Herta choisit de renoncer à sa propre liberté et insiste pour être arrêtée à ses côtés. Elle déclare hardiment aux soldats : « S’il est considéré comme un ennemi, alors je le suis aussi. »
Le voyage qu’ils ont enduré reflète les expériences d’innombrables prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale, car le voyage vers les camps de travail durait souvent jusqu’à trois semaines et impliquait des conditions d’exiguïté avec des passagers debout.
À leur arrivée en Sibérie, Genec et Herta sont emmenés dans un camp de travail dirigé par les Soviétiques, communément appelé goulag. Ces camps fonctionnent sous l’obligation de travail forcé en échange de produits de première nécessité tels que la nourriture et un abri.
Même si le village se trouve à des kilomètres de là, s’échapper reste une tâche ardue en raison des graves conséquences auxquelles ils seraient confrontés s’ils étaient attrapés. Genec et Herta, ainsi que de nombreux autres prisonniers soviétiques, comprennent que leur survie pendant la guerre est cruciale s’ils souhaitent éventuellement rentrer chez eux.
Addy s’adapte facilement à la routine du navire, ravissant les autres passagers avec ses performances au piano. Durant son séjour à bord, il croise la route d’Elisabeth, une compagne de voyage accompagnée de sa mère. Leur compagnie constitue une agréable diversion des difficultés de la guerre.
Alors que le soleil du matin brille, ils se rendent compte que le navire s’approche de la terre. Addy est conscient qu’ils ne sont pas arrivés à leur destination prévue et commence à s’inquiéter de ce qui pourrait arriver ensuite.
Malgré l’abondance de films et d’émissions de télévision traitant des atrocités de l’Holocauste, « We Were The Lucky Ones » est sans doute l’un des plus puissants et des plus stimulants.
Cette pièce historique captivante dépeint l’histoire vraie et remarquable de la famille Kurc, qui a enduré une adversité inimaginable au cours de cette sombre période, mais a défié tous les pronostics pour en sortir vivante.
La narration vivante et l’impact émotionnel profond de l’œuvre ont le potentiel de laisser une impression durable.
3. Comprendre les retards du voyage d’Addy : le rôle de la peur et de la sécurité
La déclaration d’Addy : « La guerre est partout, nulle part n’est sûre » décrit avec précision la dure vérité à laquelle ils sont confrontés. Quelle que soit leur destination, ils sont en proie à la terreur constante de la guerre qui les menace.
Les voyages d’Addy au Brésil se sont heurtés à des difficultés imprévues. Le navire a été contraint de faire une escale inattendue au Sénégal, une colonie aux sentiments anti-juifs, qui a duré un mois. Ces retards répétés n’ont fait qu’accroître la frustration d’Addy.
Lorsqu’Addy a découvert que le navire ne se dirigerait plus vers le Brésil, il est devenu furieux et a fini par avoir une altercation physique avec le capitaine, qui a insisté sur le fait qu’il n’y avait rien à faire. Dans sa fureur, Addy s’est exclamé : « Nulle part n’est sûr ; la guerre est présente partout. » Cette déclaration reflétait la sombre vérité de leur situation : peu importe où ils tentaient de chercher refuge, ils étaient constamment hantés par la menace imminente de guerre.
L’explosion d’Addy est le reflet des émotions collectives de tout le monde à bord du navire. Chacun d’entre eux aspire à fuir la guerre et à découvrir un refuge sûr, mais les arrêts fréquents les laissent se demander s’ils parviendront un jour à un lieu sûr.
Elisabeth se rend le soir dans la chambre d’Addy pour vérifier son bien-être et ils finissent par passer la nuit ensemble. Cependant, les passagers sont informés par la suite qu’ils devront quitter le navire à Casablanca, ville où de nombreux réfugiés se sont retrouvés bloqués pendant la guerre. Au milieu de la confusion, Addy et Elisabeth se séparent, le laissant seul et incertain de sa prochaine décision.
4. Le travail de Herta et les horreurs des goulags dévoilés
Les camps soviétiques fournissaient peu ou pas de soins de santé adéquats à leurs prisonniers.
Tout au long de la guerre, de nombreux prisonniers du goulag se sont vu refuser les soins médicaux nécessaires et ont été soumis à de sévères punitions, comme en témoigne le passage à tabac brutal de Genec par les officiers.
Au fur et à mesure de l’épisode 3, Genec et Herta continuent de rencontrer des difficultés dans le camp de prisonniers. Malgré les demandes persistantes de Genec auprès des policiers, ses appels pour que sa femme se repose sont systématiquement ignorés.
Malgré les inquiétudes croissantes de Genec quant au bien-être d’Hera en raison des conditions difficiles du camp, ses demandes d’un médecin pour examiner sa femme sont rejetées à plusieurs reprises. En conséquence, lorsque Herta commence à accoucher, elle est obligée d’accoucher dans un camp de travail insalubre, sans aucune aide médicale.
Genec est puni pendant une semaine et se voit retirer sa nourriture pour être en retard au travail. Cette punition le met en colère, l’amenant à exprimer son opinion sur le commandement concernant le traitement injuste de tous les prisonniers du camp. Pendant la guerre, de nombreux détenus du goulag se sont vu refuser des soins médicaux et ont été soumis à de sévères punitions.
Bien qu’il ait été battu par les policiers, la colère et la douleur de Genec sont atténuées lorsqu’il découvre qu’Herta a réussi à donner naissance à un bébé en bonne santé. Il s’agit d’un premier moment positif pour le couple, qui leur donne l’espoir que malgré les défis à venir, leur situation puisse s’améliorer.
5. Quelles ont été les infractions d’Halina ?
Pendant la guerre, de nombreuses personnes ont acquis de fausses cartes d’identité afin de dissimuler leur héritage juif et de recueillir des informations sur leurs proches. Ceci est démontré par l’utilisation par Halina d’une fausse pièce d’identité pour découvrir des informations sur son frère.
Dans l’épisode 2, « Lviv », il est montré qu’Halina réussit à s’échapper de Radom et se dirige vers Lviv avec Bella. Dans l’épisode suivant, « Sibérie », elle obtient un emploi d’assistante de laboratoire pour un professeur en Union soviétique.
Pendant son temps de travail, Halina se livre au vol d’objets de valeur dans le laboratoire, qu’elle utilise ensuite comme monnaie pour obtenir de faux documents d’identité. Adam réprimande Halina pour son comportement illégal, la mettant en garde contre les conséquences potentielles de ses actes, telles que la mise en péril de son emploi et une éventuelle arrestation.
Malgré les risques, Halina assure à Adam qu’elle est déterminée à faire tout ce qu’il faut pour retrouver son frère.
Au milieu de la guerre, de nombreux individus se sont livrés à des poursuites illégales et ont collaboré avec des mouvements de résistance clandestins pour obtenir de faux papiers d’identité afin d’échapper à la capture par les nazis .
Plusieurs personnes ont acquis de fausses identités afin de dissimuler leurs origines juives et de recueillir des informations sur les membres de leur famille, comme Halina qui a utilisé de faux documents pour retrouver des nouvelles de son frère.
La détermination d’Halina à retrouver Genec l’amène à s’ouvrir au Docteur au sujet de sa famille, et elle est prête à faire tout ce qu’il faut pour le retrouver.
L’épisode se termine avec Halina escortée par des officiers soviétiques, laissant son avenir incertain. Cependant, la prochaine partie de « We Were The Lucky Ones » révélera sûrement si Halina est capable de retrouver sa famille.
Les trois premiers épisodes de « We Were The Lucky Ones » sont actuellement disponibles en streaming sur Hulu. Les cinq épisodes restants seront diffusés sur une base hebdomadaire, du 4 avril au 2 mai 2024.
6. Aperçu de Nous étions les plus chanceux
Le livre « We Were The Lucky Ones » de Georgia Hunter a été adapté en une mini-série dramatique historique américaine pour Hulu, initialement diffusée le 28 mars 2024.
La famille Kurc, des Juifs polonais fictifs inspirés de personnes réelles, est au cœur de l’histoire car elle dépeint de manière vivante l’Holocauste. Les frères et sœurs, Halina (Joey King), Addy (Logan Lerman), Genec (Henry Lloyd-Hughes), Jakub (Amit Rahav), Mila (Hadas Yaron) et leurs parents, Sol (Lior Ashkenazi) et Nechuma (Robin Weigert), sont au centre du récit.
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